Si l’on veut accueillir les chèvres au printemps il va falloir s’y mettre !
Le lieu dispose d’une ressource en bois extrêmement variée, dont du faux robinier, plus communément appelé acacia, idéal pour cet usage.
Fabriquer les piquets sur place présente de nombreux avantages. Outre le fait de parfaitement s’accorder avec une vie en autonomie cela permet de dégager les terrasses qui verront bientôt pousser les premiers légumes. Il est impératif de laisser davantage pénétrer le soleil sur ces dernières, la végétation ayant là aussi largement repris ses droits depuis des décennies.
Enfin, mais cela est valable pour tout le reste de toute façon, il n’y aura pas à payer pour s’en procurer des tout prêts, donc pas à perdre son temps à travailler pour quelqu’un d’autre pour gagner l’argent nécessaire. Il n’y aura pas non plus à dépenser du carburant pour aller en chercher, sans doute loin et faisant de nombreux voyages, les piquets étant lourds et encombrants.
Bref, ça arrange tout le monde, sauf le capitalisme.
Allons y donc !
Quelques arbres avaient été abattus le mois dernier. On commence par les débiter à 2,20 m. Les piquets seront enterrés de 50 cm, laissant donc la possibilité d’un grillage d’un mètre cinquante plus un fil de fer sur leur sommet, 20 cm plus haut.
On se munit des coins, de la masse et on entreprend de fendre la bille en deux.
La présence de noeuds peut compliquer les choses mais on arrive toujours à s’en sortir 🙂
La première étape est terminée.
Il n’y a plus qu’à renouveler l’opération. Cette section permettra de faire 3 piquets
Une fois l’opération terminée on range le tout en porte à faux pour pouvoir aisément tailler les pointes à la tronçonneuse
Au final, la bille aura permis de faire 5 pièces
Il n’y a plus qu’à ranger tout le monde avec les collègues.
Un seul arbre aura permis de faire plus de 40 piquets en une journée de travail. L’idée est d’en produire un peu plus de 400 pour une longueur d’un kilomètre de clôture. Avis aux amateurs de masse et de merlin !
Evidemment, un peu d’essence va être été utilisée mais avec 10 litres on devrait largement terminer le chantier alors qu’il aurait au moins fallu 100 litres de gasoil rien que pour ramener une telle quantité jusqu’à La Peyre, et encore, à condition de ne pas aller les chercher à plus de 20 km.
1 Comment
Bravo !! Super boulot !! J’ai aussi bien aimé la manière dont c’est raconté !