Un nouveau jour se lève sur La Peyre, une journée qui sera très particulière puisque c’est aujourd’hui que nous allons chercher les chèvres. Enfin !
Remontons donc par le sentier jusqu’à la piste forestière qui nous mènera jusqu’au col de Vieille Morte
Au loin, on peut distinguer le Tuc de la Coume à 1500 mètres, déjà enneigé.
En été y poussent myrtilles et bruyère callune dont se délectent les abeilles.
Ce col signe la limite entre Ercé à droite et Massat à gauche
Au loin, la vallée de Bernède déjà largement baignée par le soleil.
Par le versant nord, nous rejoindrons le fond de vallée par un sentier traversant cette incroyable hêtraie.
Avant de remonter vers le lieu voisin et ami de Ramounat, tenu par Peter et Vincent depuis 40 ans ! Vous pourrez chez eux aussi y vivre d’inoubliables expériences en woofing. Un lieu incroyable où l’on vit sans machine ni pétrole. Si, si , c’est possible !
Après un repas gargantuesque avec légumes de la ferme, fromage et saucisson de chèvre nous faisons connaissance avec notre troupeau. 6 belles et solides chèvres Pyrénéennes qu’il va falloir ramener bon gré mal gré jusqu’à La Peyre
Les chèvres sont encordées pour parer à toute tentative d’escapade.
C’est de nuit qu’elle rejoindront enfin leur nouvelle maison, avec le couvert déjà à disposition dans le râtelier s’il vous plaît !
Elles resteront à l’intérieur quelques jours avant d’aller se délecter des noisetiers, ronces et lierres de la forêt.
4 ou 5 d’entre elles devraient également mettre bas entre février et mars.
Nul doute que le premier fromage sera l’occasion d’un nouvel article !
Merci encore à la communauté de Ramounat.